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Peru, Bolivia...y crouton!
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9 août 2006

Quiétude au Cañon de Colca

Nuit de rêve, dans une chambre propre, douillette, coquette, avec des bons lits. Mais nuit interrompue par la sonnerie grinçante du réveil à 4h30... Pour cause de bus pour le cañon de Colca à 6h. L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt... Il est difficile de décrire le paysage car ou bien on essaie de dormir un minimum pendant le trajet (Claire a la palme), ou bien nous sommes subjuguées par des clips de musique péruvienne, avec notamment un love-singer guitar-hero cheveux aux vents et verres fumés. Lorsque nous daignons jeter un oeil par la fenêtre, nous voyons l'immensité aride du cañon, le plus profond du monde avec 3200 m(controverses avec le Grand Canyon), avec des villages nichés dans le large creux et des champs en terrasses jaunes et verts.

Arrêt à Chivay où on se fait avoir en achetant le boleto turistico (on peut pas être toujours au top...), puis route caillouteuse jusqu'à Cabanaconde, notre point de chute. Hôtel-resto sympa, chaleureux, bon accueil de Pablo, le fils du proprio, chambre avec eau muy caliente. Et là, Claire se lâche. Car il y a deux hôtes de charme avec nous, souples, moustachus, velus... Deux petits chats (rassure-toi Xavier...), qui s'empressent de venir se frotter à nous.

Après 6h de bus et 3 semaines de voyage, nous nous accordons une petite pause bullage et bronzage avant d'entamer une difficile rando (de 10 min) vers un mirador, point de vue plongeant sur le cañon. Et, accessoirement, nous apercevons notre chemin du lendemain... Ca fait peur... Mais notre détermination sera sans faille! Dans ce lieu, il est intéressant de lever les yeux pour voir les bestioles à plumes qui nous survolent à la recherche de nourriture vivante ou non. Et nos yeux écarquillés (ou du moins les miens...) repèrent 3 grands rapaces, poitrail et ailes en partie blancs, le reste noir. Des condors, pensons-nous alors en chantonnant la BO des Mystérieuses cités d'or. Malheureusement, nous déchantons lorsque Pablo nous affirme que ce n'étaient que des aigles...

Et après, c'est le bonheur total, je vous laisse imaginer : un feu de bois (on est juste devant!), des boissons chaudes (et bière pour Claire), de la bonne musique (Beatles, Ray Charles, Robie Williams...), un repas à base de lama, des petits chats sur les genoux, un Pablo sympa qui nous tape la discute (on parle de sa promo de lycéens dont, sur 30 élèves, 20 sont partis travailler aux States ou en Espagne, de politique, des salaires....). Une soirée comme on en a rarement passé ici...

Anne-Lise

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Commentaires
B
bonjour Jasmina !<br /> en fait je préfère l'impertinence et les roudoudous <br /> sinon, ne pleures pas, la france c'est très bien aussi : on y dort bien, on y mange bien, il y a de belles choses à voir, et les cars ne perdent pas leur rétro en route...<br /> bonne fin de vacances !<br /> les toulousous !
B
hola, chicas !<br /> moi, j'aurais été vous, j'aurais laissé mariné Xavier quelques jours , je n'aurais pas dit que c'était des chatons...(pardon Xavier !)<br /> alors, le condor a pasado ou pas !<br /> le boleto : ça se mange, ça se fume, ça se porte, ça se boit ???<br /> mama y-el-condor-pasa !<br /> p-s : Pablo était-il aussi velu et moustachu ?<br /> <br /> ça aurait pu être un titre de fable : Pablo, le condor et les deux chatons...<br /> papa y coca-cola !
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