Le bus de nuit, c'est chaud!
Attention, pas de méprise! Non, Xavier, ce n'est pas l'orgie dans les bus boliviens. Non, Maman, il n'y a pas de dealers cagoulés à l'arrìère...Prenez mon titre au sens littéral: dans le bus de nuit, il peut faire chaud, voire tres chaud...
Bon, en même temps, on l'a bien cherché, on a pris la meilleure compagnie de bus. Bien fait! On a veillé à choisir Trans Copacabana I. Attention, pas Trans Copacabana tout court, ou Copacabana 1 ou toute autre compagnie utilisant cette référence exotique et évocatrice, non, non, Trans Copacabana I. (Papa, t'as toutes les infos pr ton business en Bolivie). tous les Boliviens nous l'ont conseillé, très chaleureusement. et le résultat, le voilà, fait trop chaud! Nous, on s'était préparées a crever de froid, à gérer les courants d'air et les fenêtres qui ferment pas. Je m'étais héroïquement sacrifiée pour être côté ventana (fenêtre), bien mal m'en a pris! Comme le bus bolivien, c'est chaud, je me suis retrouvée au beau milieu de la nuit suffocante sous les couches de polaire, la vitre pleine de buée et les jambes lourdes comme celle de Tata Jeanette because calefaction à plein pot sous les gambettes...
Si vous ajoutez à celà les joies de base du bus au long court, à savoir: les dormeurs qui ronflent après trop de cerveza; le film avec JC Vandamme bien glauque avec viol, bastons et humiliations; l'unique arrêt du trajet au milieu de nulle part avec cabane à pipi aussi réjouissante que le film susnommé, les 12h de contrôle de vessie, la chieuse qqui vous réveille à 2h du mat pour vous faire fermer votre fenêtre qu'elle est même pas ouverte...vous aurez un bon tableau du voyage en bus de nuit.
Mais bon, ne râlons pas (trop), nous avons eu des échos d'expériences bien pires: bus glaçon, passagers bourrés...Même si l'une arrive déshydratée comme un pruneau d'Agen et l'autre toute moulue par le fauteuil moyennement confort, au final, on a survécu et parcouru un peu moins de 1000km...
Claire