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Peru, Bolivia...y crouton!

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21 septembre 2006

photos le retour

Dur dur d'entretenir un blog toute seule!
Ma comparse de voyage étant repartie de l'autre côté du globe quelques jours après notre retour, il m'est difficile d'écrire toute les notes de ce journal de bord et de vous narrer la suite de nos aventures...En même temps j'ai bien l'impression que la moitié de notre public nous a lâchement abandonné devant ce silence radio insupportable...Tant pis!

Pour ceux qui nous suivraient encore, voilà un nouveau lien pour accéder à mon album photo, cette fois-ci largement écremé, avec de zolis clichés retouchés, recadrés, etc...Bon c'est pas du Arthus-Bertrand non plus mais ça va, les paysages magnifiques et le ciel limpide ça facilite les choses!

Vous pouvez y accéder sur http://www.photoweb.fr rubrique Albums et en saisissant :
- Identifiant de l'album : claireseg
- E-mail du propriétaire : claireseg@hotmail.com

Claire

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15 septembre 2006

Yapukaremonté

Récit de la journée du 10 août

Oui, je sais, il y a eu comme qui dirait du laisser aller dans la gestion de ce blog; nous avons laissé tout le monde sur sa faim en ne narrant pas la fin de nos aventures. Je remédie sur le champ à ce désespoir généralisé en vous livrant le récit ou plutôt les souvenirs de notre expédition dans le canyon de Colca...

Sur les conseils de Pablo et d'un couple de Français ayant un peu souffert dans la même balade la veille, nous avons décidé d'un timing bien précis. Comme vous l'aurez compris, nous partons du haut du canyon pour atteindre la rivière ou plutôt un lieu fort prometteur baptisé "l'Oasis"...Tout un programme! Du coup, nous allons commencer par la descente et finir par une remontée de 1100m; le genre de balade que je ne porte pas dans mon coeur. Pas question donc de se retrouver suantes et gémissantes sur le chemin du retour, ou pire, revenir à dos de mule après un humiliant abandon. En digne héritière de la tradition randonneuse de la famille, je dis non, ça, jamais!! Nan, nous, on a la technique de chacal de tonton Pablo, à savoir: "N'amorcez votre remontée que lorsque le soleil aura dépassé son zénith, c'est à dire vers 13/13h30"...Le dit conseil est complété par celui des Français, toujours pragmatiques: "Essayez d'arriver avant 11h, sinon vous marinez à 15 personnes dans la piscine d'eau naturelle de l'Oasis"...

Donc départ guilleret vers 9h, la fleur aux dents, essayant d'éviter les ordures qui jonchent le sentier, c'est pas vraiment le petit chemin qui sent la noisette, mais ça va. Nous sommes dignement escortées par El Perro alias le chien de Pablo, qui nous ouvre le chemin et nous suivra jusqu'en bas. Au bout de 20 minutes, nous découvrons le sentier qui descend en lacets réguliers vers le fond du canyon, en essayant de ne pas penser à ce que ça donnera à la remontée. Et au bout d'une heure et demie, nous sommes ravies de découvrir les charmes de l'Oasis, surtout qu'à cette altitude (en dessous de 3000m), ça tape plutôt pas mal. Pelouses bien vertes, palmiers, fleurs, petites paillottes pour ceux qui voudraient passer la nuit là, un âne qui braie, un chat (décidément), bref, le paradis! Cerise sur le gâteau, le bassin carré avec cascade glougloutante d'eau made in le torrent mais réchauffée par le soleil, que du bonheur!! Dommage que notre pic nic ait été aussi frugal, nous avons été bien bêtes (radines?) de refuser l'almuerzo proposé sur place...

Il est tant de passer aux choses sérieuses et de quitter notre Eden pour le Golgotha...Y'a plus qu'à remonter. Et là, les dieux incas sont avec nous et poussent quelques nuages devant le soleil pour atténuer son effet. Du coup, même si on en bave dans la montée, on ne souffre pas de la chaleur, au grand dam de la péruvienne stratégiquement placée dans les virages pour refourguer du coca frais aux gringos. 3h15 pour 1100m de dénivellé, c'est pas mal! La douche chaude est un vrai bonheur (n'oubliez pas qu'elle est rare!), ainsi que le repas au coin du feu, suivi d'une séance initiation à la préparation du pisco avec Pablo, son frère et une bonne équipe de Français au taquet. Le tout en musique, s'il vous plait, au son du tube de l'été, ou plutôt de l'hiver, "pasame la botela", pas besoin de traduire! (vous pouvez l'écouter ici, choisissez le 2ème de la liste).

Claire

16 août 2006

To be continued...

Pour rassurer tout le monde, nous sommes toujours de ce monde, et même plus près de vous que jamais puisque rentrées au pays depuis maintenant un jour. Et paradoxalement (ou pas), l'envie et le temps de publier sont quelque peu affaiblis!

On va bien sûr vous narrer très bientôt le reste de nos aventures au Pérou, ainsi que le voyage retour (il s'en est passé des choses en 24h...si ça c'est pas du teasing!) donc restez pas loin!
Pour finir et pour vous donner notre ressenti au sortir de l'avion et aprés une bonne douche, je laisse la parole à Anne-Lise:
Ca fait du bien d'être dans un pays où les voitures s'arrêtent quand on traverse, où on peut prendre une douche chaude sans s'inquiéter sur la température ou la durée, où on peut changer de vêtements et être coquette, où on peut se laver les dents avec l'eau du robinet, où on peut manger des tomates sans avoir peur de la tourista, où on ne galère pas à taper sur le clavier (quoique...), où les rues sont propres et ne puent pas...

Evidemment, notre voyage ne se résume pas à ça, vous aurez pu le constater au fil de ces pages. D'ailleurs, la seule maladie qu'on a attrapé là bas (attend Maman avant de fournir ton ordonnance), c'est le virus des voyages. Alors sorry d'avance à nos banquiers et à nos mamans inquiètes, mais on va repartir à l'aventure!

Encore une dernière chose avant le prochain billet, j'ai mis mes photos en ligne sur photoweb. Cliquez sur le lien, allez dans la rubrique albums, puis rentrez:
1- Identifiant de l'album : viaje
2- E-mail du propriétaire : claireseg@yahoo.fr
J'vous en voudrez pas si vous vous farcissez pas les 600 photos, qui, en plus ne sont pas encore retouchées (y'a pas à dire, je sais me vendre); et je mettrais bientôt en ligne une version best of beaucoup plus glamour!
Voilà, à très bientôt donc

Claire

9 août 2006

Quiétude au Cañon de Colca

Nuit de rêve, dans une chambre propre, douillette, coquette, avec des bons lits. Mais nuit interrompue par la sonnerie grinçante du réveil à 4h30... Pour cause de bus pour le cañon de Colca à 6h. L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt... Il est difficile de décrire le paysage car ou bien on essaie de dormir un minimum pendant le trajet (Claire a la palme), ou bien nous sommes subjuguées par des clips de musique péruvienne, avec notamment un love-singer guitar-hero cheveux aux vents et verres fumés. Lorsque nous daignons jeter un oeil par la fenêtre, nous voyons l'immensité aride du cañon, le plus profond du monde avec 3200 m(controverses avec le Grand Canyon), avec des villages nichés dans le large creux et des champs en terrasses jaunes et verts.

Arrêt à Chivay où on se fait avoir en achetant le boleto turistico (on peut pas être toujours au top...), puis route caillouteuse jusqu'à Cabanaconde, notre point de chute. Hôtel-resto sympa, chaleureux, bon accueil de Pablo, le fils du proprio, chambre avec eau muy caliente. Et là, Claire se lâche. Car il y a deux hôtes de charme avec nous, souples, moustachus, velus... Deux petits chats (rassure-toi Xavier...), qui s'empressent de venir se frotter à nous.

Après 6h de bus et 3 semaines de voyage, nous nous accordons une petite pause bullage et bronzage avant d'entamer une difficile rando (de 10 min) vers un mirador, point de vue plongeant sur le cañon. Et, accessoirement, nous apercevons notre chemin du lendemain... Ca fait peur... Mais notre détermination sera sans faille! Dans ce lieu, il est intéressant de lever les yeux pour voir les bestioles à plumes qui nous survolent à la recherche de nourriture vivante ou non. Et nos yeux écarquillés (ou du moins les miens...) repèrent 3 grands rapaces, poitrail et ailes en partie blancs, le reste noir. Des condors, pensons-nous alors en chantonnant la BO des Mystérieuses cités d'or. Malheureusement, nous déchantons lorsque Pablo nous affirme que ce n'étaient que des aigles...

Et après, c'est le bonheur total, je vous laisse imaginer : un feu de bois (on est juste devant!), des boissons chaudes (et bière pour Claire), de la bonne musique (Beatles, Ray Charles, Robie Williams...), un repas à base de lama, des petits chats sur les genoux, un Pablo sympa qui nous tape la discute (on parle de sa promo de lycéens dont, sur 30 élèves, 20 sont partis travailler aux States ou en Espagne, de politique, des salaires....). Une soirée comme on en a rarement passé ici...

Anne-Lise

7 août 2006

Bolivie - Pérou

La mission du jour : quitter la Bolivie et rallier Arequipa le plus rapidement possible. Nous attendons avec anxiété le bus qui doit venir nous chercher à l'hôtel (petit rappel : nous avons changé notre journée au dernier moment ; l'info est-elle passée?...). Le bus arrive, et même en avance. Nous voyageons jusqu'à Copacabana avec des ados anglaises qui ne comprennent pas qu'une pause-pipi de 5 min ne doit pas en durer 15, et surtout nous retrouvons Eva et Matthieu, nos compadres du Salar! Les chanceux ont assisté aux festivités de Sucre, avec force défilés et costumes traditionnels des populations indiennes. Evénement le plus marquant du trajet : le chauffeur s'immobilise soudain sur une route, fait une petite marche arrière, descend (tout le monde craint alors pour ses bagages) et récupère... son rétroviseur!...

Nous nous séparons à Copacabana où nous prenons un autre bus pour Puno. Passage par la même frontière qu'à l'aller et nous quittons solennellement la Bolivie, de laquelle nous conserverons un souvenir ineffaçable. Welcome back au Pérou et pleins pots vers Puno. Là nous nous précipitons vers les guichets des billets pour le prochain bus pour Arequipa (petit calcul de tête : La Paz-Copa : 3h30 + Copa-Puno : 3h30 + Puno-Arequipa : 6h). C'est un bus local, on est les seules gringas, on est coincées tout au fond entre les chiottes qui ne marchent pas et une jeune mère qui allonge ses 2 enfants dans le couloir, la route n'est pas tout de suite très goudronnée, il y a des nuages noirs de pluie dans le ciel qui s'obscurcit... Et soudain, une musique... Mon sang ne fait qu'un tour, je saute de mon siège, l'oreille et l'oeil aux aguets... Et OUI!! C'est le Retour du roi!! (le Seigneur des anneaux pour les incultes...). En espagnol, SVP... Là, tous les soucis s'effacent pour 2h30 de bonheur (le DVD est craqué et l'on passe de la harangue finale d'Aragorn brushé devant les portes du Mordor à la photo de famille de Sam - Jaz, tu as du retard à rattraper!...).

Outre les deux contrôles des policiers de la douanes à la recherche d'on ne sait quoi, le trajet se termine bien, dans la forêt de lumières qu'est Arequipa. Le taxi essaie de nous entourlouper parce qu'il fait un détour, ne trouvant pas l'hôtel tout de suite (je lui ris au nez...), et nous prenons notre chambre, espérant enfin goûter à un repos bien mérité (une journée de bus, ça fatigue) et là... seconde soirée loose... Parquet ciré sur lequel on glisse comme sur une patinoire et qui salit les vêtements, ça pue (on doit dormir les fenêtres ouvertes), c'est sale (on vous passe les détails)... C'est promis, on négociera le prix!...

Anne-Lise

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4 août 2006

La Paz, 2 jours d'arrêt

Journée brumeuse à La Paz (ou du moins, uniquement pour nous qui sommes dans le coltard...). Pour les deux journées à suivre, shopping et visite de la ville au programme.

1- shopping : nous arpentons les rues touristiques, que nous commençons à connaître par coeur, à la recherche de la marchandise parfaite (meilleure qualité et meilleur prix). A ce propos, nous devenons des dures à la négociation. Mode opératoire : l'une descend le prix, la vendeuse râle et chouine, l'autre joue la copine radine et intransigeante (ce rôle échoit souvent à Claire...). Nous arrivons presque toujours à nos fins! Et même lorsqu'une vendeuse essaie de nous attendrir ou de ne pas nous rendre l'accompte, ça ne marche pas!
Dans les rues, tout est entassé et on se perd facilement dans la multitude de chullos colorés, de chaussettes d'alpaga et de... foetus de lama séchés... Et oui, le marché aux sorcières vend toutes sortes d'ingrédients dignes d'Harry Potter (tatous naturalisés, etc.) et cela se sent vraiment lorsqu'on passe à côté des étals...
Nous osons même nous aventurer dans des marchés, où l'on vend de tout et de n'importe quoi (des vêtements peu à la mode aux fils électriques, des trousses Winny l'Ourson aux protège-plats pour micro-ondes - rassurez-vous les mamans, vous aurez d'autres cadeaux...). Stratégie sécuritaire : celle qui porte le sac ouvre la route, l'autre surveille derrière. Mais là encore, malgré la foule et la promiscuité, RAS. Prochaine mission : trouver dans les sacs de voyage de la place pour ranger tous les achats...

2 - exploration : peu d'églises (San Francisco, cathédrale) avec les mêmes ribambelles de statuettes de personnages sacrés habillées et parées, Plaza Murillo avec palais présidentiel (mais Evo est à Sucre), grande avenue avec square central qui contraste avec les rues abruptes touristiques, quartier des banques (avec gardiens armés de fusils à pompe...) qui jouxte un quartier populaire avec parc miteux... Peut-être pas une ville où l'on resterait une semaine, mais une ville unique à connaître malgré tout...

Anne-Lise

3 août 2006

Le bus de nuit, c'est chaud!

Attention, pas de méprise! Non, Xavier, ce n'est pas l'orgie dans les bus boliviens. Non, Maman, il n'y a pas de dealers cagoulés à l'arrìère...Prenez mon titre au sens littéral: dans le bus de nuit, il peut faire chaud, voire tres chaud...

Bon, en même temps, on l'a bien cherché, on a pris la meilleure compagnie de bus. Bien fait! On a veillé à choisir Trans Copacabana I. Attention, pas Trans Copacabana tout court, ou Copacabana 1 ou toute autre compagnie utilisant cette référence exotique et évocatrice, non, non, Trans Copacabana I. (Papa, t'as toutes les infos pr ton business en Bolivie). tous les Boliviens nous l'ont conseillé, très chaleureusement. et le résultat, le voilà, fait trop chaud! Nous, on s'était préparées a crever de froid, à gérer les courants d'air et les fenêtres qui ferment pas. Je m'étais héroïquement sacrifiée pour être côté ventana (fenêtre), bien mal m'en a pris! Comme le bus bolivien, c'est chaud, je me suis retrouvée au beau milieu de la nuit suffocante sous les couches de polaire, la vitre pleine de buée et les jambes lourdes comme celle de Tata Jeanette because calefaction à plein pot sous les gambettes...
Si vous ajoutez à celà les joies de base du bus au long court, à savoir: les dormeurs qui ronflent après trop de cerveza; le film avec JC Vandamme bien glauque avec viol, bastons et humiliations; l'unique arrêt du trajet au milieu de nulle part avec cabane à pipi aussi réjouissante que le film susnommé, les 12h de contrôle de vessie, la chieuse qqui vous réveille à 2h du mat pour vous faire fermer votre fenêtre qu'elle est même pas ouverte...vous aurez un bon tableau du voyage en bus de nuit.

Mais bon, ne râlons pas (trop), nous avons eu des échos d'expériences bien pires: bus glaçon, passagers bourrés...Même si l'une arrive déshydratée comme un pruneau d'Agen et l'autre toute moulue par le fauteuil moyennement confort, au final, on a survécu et parcouru un peu moins de 1000km...

Claire

3 août 2006

La ville blanche

Sucre, la ville blanche. Mais pas parce que ses maisons sont en friandises... Sucre est le nom du général qui a libéré la Bolivie avec Simon Bolivar, et les deux ont été les premiers présidents du pays (192 gouvernements se sont par la suite succédés à la tête du pays...). La ville est très différente de celles qu'on a pu visiter auparavant, elle ressemble beaucoup plus à une ville "occidentale", avec des maisons de style colonial aux balcons en fer forgé, des rues larges et des squares avec des arbres (et oui, on en vient à s'extasier devant un arbre, ils sont tellement rares en altitude...). Forte présence policière, sûrement due à la fête nationale approchante.

Nous commençons notre visite par le couvent de la Recoleta, un peu en hauteur, sur une petite place depuis laquelle nous avons une vue plongeante sur la cité. Visite express, cloître sobre et blanc, petit musée avec peintures religieuses locales anonymes (et pour cause...) et portraits de cardinaux, église. Puis nous allons d'église fermée en église fermée (pour la bonne conscience...) avant de se lâcher sur les boucles d'oreilles du marché (si, si, maman, je te jure, tu verras à Toulouse!). Et, le plus important, séance bullage sur un banc dans un petit parc... Bullage, mais pas si tranquille que ça car nous sommes harcelées par les petits cireurs de chaussures qui en veulent à nos pompes en cuir retourné... Dégustation de chocolat (qui est de très loin oubliable...) avant d'attaquer la cathédrale où se trouve la Virgen de la Guadalupe, à l'origine une Vierge peinte sur laquelle les fidèles ont collé éléments en argent et autres pierres précieuses. Elle pourrait être très jolie si ce n'était son auréole en néons roses, jaunes, verts...

Et puis la fin de la journée approche et nous nous dirigeons vers le terminal des bus de cette ville où il a l'air de faire bon vivre, pour une tout autre aventure qui nous mènera à La Paz : le bus de nuit...

Anne-Lise

2 août 2006

Diario de bus

Au revoir Uyuni! Nous laissons le Salar derrière nous (ou plutôt derrière le nuage de poussière du bus...) pour nous diriger vers Sucre (prononcez Soucré), capitale administrative du pays. Les paysages qui défilent devant nous sont superbes et arides, canyons, montagnes irisées, rios à sec... Même si le voyage est long (8h), ça vaut le coup de le faire de jour. Changement de bus à Potosi, ville des mines d'argent, nous arrivons à Sucre le soir. La ville promet d'être belle, nous l'explorerons demain...

Anne-Lise

1 août 2006

Sur le chemin du retour...

Pour se remettre de nos émotions mystiques, rien de mieux que des beignets au ptit déj!! Grands comme mon assiette et tous chauds, merci Christina!
En route pour Uyuni, ça sent l'écurie! Ces derniers jours sont vraiment passés très vite, et on signerais bien pour une prolongation de l'aventure, surtout avec une telle équipe! Une première pause nature avant de retrouver la civilisation dans la valle de rocas, paradis pour grimpeurs, même en herbe: failles, trous, devers, un paquet de bonnes prises...
Nous allons ensuite traverser plusieurs petits pueblos assez déserts, car tout le monde ou presque travaille à la mine. L'un de ces villages, San Cristobal, a d'ailleurs été entièrement reconstruit à quelques kilomètres de son emplacement d'origine pour permettre l'exploitation complète du filon. Bon, le bled est un peu plus "chouette" que les autres, mais les gens n'ont pas l'air plus riches...Dans un autre village, caserne militaire digne d'un village schtroumpf, avec mini tourelles, peinture camouflage arc-en-ciel, baraques champignons (non, on a pas fumé la coca de la Pachamama) et terrain d'entraînement style aire de jeu d'autoroute. Amélie, tu peux suggérer à l'X un séjour commando là bas!

Chaque trajet entre les bleds offre son lot d'animaux: lamas, vigognes et autruches. Petit conseil d'Ismael: les autruches, c'est comme les lamas, ça prend vite la mouche, donc mieux vaut éviter de trop les énerver, sinon la bestiole charge, et au besoin, vous balance une ou deux caillasses (Julien prend note).
Après le déjeuner improvisé dans une petite épicerie de village, on roule en bordure du Salar. Petit cours de physique appliquée sur les mirages professé par Julien. Promis, sur le coup j'ai tout compris, mais mon cerveau a un peu occulté les données scientifiques au profit de splendides images, dignes d'un film de Miyasaki. Ce ne sont plus des montagnes que l'on voit au loin  mais d'étranges animaux, tortues, poissons, des îles volantes...Même les pierres semblent flotter, telles une assemblée de lamas tibétains en lévitation (Eh ouais, moi aussi j'peux être lyrique!!)

Autre moment surréaliste avec le cimetière de trains. Certains sont là depuis le XIXème siècle, et l'abandon de l'exploitation des lignes Bolivie-Chili n'a pas arrangé les choses. On grimpe sur les carcasses en ayant vérifié au préalable que le tétanos est à jour, on lit les différents tags, on fait mumuse, avant de repartir pour Uyuni où va s'achever cette belle épopée hors du commun!
Après avoir précisé à l'agence que les végétariens, y z'étaient méchants (histoire d'éviter une retenue de salaire à Christina et Ismael), nous nous séparons de nos compagnons d'aventure. Ca fait tout bizarre! Mais nous les recroiserons; Julien et Marie à Uyuni (vu la taille du bled, le contraire eut été étonnant), Eva et Matthieu à Sucre....Voilà, c'est fini ;-(
En route pour de nouvelles aventures!

Claire

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